Toute standardisation, voir même normalisation, n’a pas sa place dans l’acte artistique.
Le formatage, l’encodage … du son s’avèrent à peine acceptables qualitativement. Il aura fallu quand même plusieurs décennies pour évacuer le format mp3 qui est un vrai désastre pour les musiques non “stérilisées”. Malheureusement le Dolby est toujours bien là …
Ce problème majeur rebondi avec la musique multicanale. La plupart des formats qui s’imposent actuellement, que ce soient l’Atmos, la WFS, l’ambisonique … (et je ne parle pas de l’holophonie ou du binaural , pour cause “d’appareillage” (casque) du corps humain) nécessitent un encodage qui “endommage” très significativement le son et surtout ses déplacements dans l’espace volumique !
L’autre problème majeur auquel fait face la musique multicanale est une standardisation généralisée des systèmes de diffusion. Concevoir l’écoute, en dôme ou en cube … est une ineptie totale. La vie n’étant pas ainsi faite. Que ce soit en milieu urbain, champêtre, forestier, marin, montagneux, aérien … L’espace sonore à écouter n’est ni sphérique, ni carré. Il en va de même pour une écoute musicale spacialisée digne de ce nom.
Face à cet appauvrissement presque généralisé, les compositeurs⋅trices se doivent de réagir en concevant des œuvres prenant en compte des espaces volumiques plus créatifs.
Il faudrait aussi, pour se faire, redonner la direction des instituts de recherche musicale à des compositeurs⋅trices reconnu⋅es (dans leur milieu professionnel) pour leur inventivité et le développement de leurs recherches. Ce n’est malheureusement plus le cas en France depuis de nombreuses années.
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