C'est bon. Je sors de la lune de miel. Linux, c'est à la fois plus simple et plus compliqué que Windows. La simplicité c'est ce que j'aime. En ce qu'il n'y a rien de caché. Tout ce que je vois c'est ce qu'il y a. Si je veux quelque chose de plus je l'ajoute. Si quelque juste m'encombre, je l'enlève. Et c'est tout. Mais la complexité tient au fait que rien n'est donné. Il y a toujours quelque chose à négocier. Que ce soit la connection bluetooth d'un clavier sans fil, des drivers Nvidia ou un connecteur qui cesse mystérieusement de fonctionner sans raison apparente. Des fonctionnalités qui disparaissent, qu'on cherche pendants des heures sur des forums et qui reviennent aussi mystérieusement qu'elles étaient parties. Rien n'est caché, mais les choses semblent aussi fuir par les portes ouvertes.

Plusieurs logiciels me manquent et la promesse confiante d'une compatibilité est quelque chose qui me manque aussi. Ainsi, ce serait plus simple pour moi de retourner à Windows demain, retourner dans la routine, même si elle est imparfaite au moins j'y ait mes repaires et mes attentes. J'aurais aimé que ce soit plus facile d'aimer linux, mais c'est un amant compliqué à comprendre. C'est d'autant plus frustrant que je sais qu'une fois vraiment apprivoisé, une fois bien installés ensemble dans une routine, les choses iront bien. Mais le chemin jusque là est remplis d’embûches et je ne sais pas à quel point j'ai envie de les traverser.