Jean VOGUET Composer

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Ci-dessous, quelques réactions au texte L’empreinte carbone de l’œuvre d’art que Gregory Chatonsky a récemment mis en ligne (1.) sur son blog.

La trace carbone étant sans aucun doute la signature même de notre inscription dans le monde, il ne s'agit pas forcément de l'effacer, ni de l'invisibiliser, mais de ne pas l'aggraver, de ne pas participer à ce suicide collectif qu'induit l'utilisation de l'IA au niveau de sa consommation énergétique et de faire en sorte qu'il soit possible de continuer à faire acte artistique en réduisant un tant soit peu cette empreinte carbone.

Nul besoin d'être exemplaire dans nos actes et attitudes, mais – à notre humble niveau et par éthique – il nous faut juste essayer de rendre peut-être possible une vie humaine future, à commencer par celle de nos enfants …

Ce n'est pas toute l'IA en soit qu'il faut rejeter et ne pas utiliser car les recherches en cours sur les AI frugales (2.) qui proposeront à terme des alternatives soutenables aux IA énergivores actuelles réduiront considérablement les besoins en énergie, en données, et permettront une transparence des usages, depuis ses moyens jusqu’à ses finalités.

Quand à élaborer une politique des traces : les nazis s'y étaient déjà dramatiquement essayés.

________________________________ 1. https://chatonsky.net/empreinte 2. https://www.ircam.fr/article/pour-une-intelligence-artificielle-responsable-au-service-dune-creation-musicale-inventive-et-diverse

#IA #carbone #énergivore #datas #traces