Mes hypomnémata pour la géophonodésie
https://jeanvoguet.com/wp-content/uploads/2025/01/2025-01_hypomnemata-geophonodesie.pdf
Dans un contexte de spatialisation volumétrique, l’espace géophonodésique (mot-valise associant géodésie et géophonie) est constitué des horizontales x & y et de la verticale z . Verticalement, cet espace géophonodésique se réparti idéalement en 5 étages que nous dénommons sur le dispositif 32.2 du CRANE lab :
le plein ciel
en l’air
à hauteur d’oreille
l’entresol le (sous-)sol
Pour que l’espace composé soit finalement identique à l’espace entendu, il faut absolument éviter toute forme de compression (encodage) générée par des algorithmes “standardisant” (1.) à contre pensée des cheminements & trajectoires des masses sonores. Ainsi pour une meilleure reproduction des espaces composés, nous privilégions la dimension dite “forêt primaire” plutôt qu’un dôme ou cube normalisé et formatisant.
L’une des voies de recherche dans le futur proche sera la conception d’un acousmodrone afin de rendre mobile les points haut-parlants de diffusion. Il permettra une spacialisation volumétrique incroyable des masses sonores (regroupements/densités stationnaires ou se déplaçant, éparpillements, nuées, etc.), ce que ne peuvent pas faire les dispositifs actuels.
Ainsi ces hypomnémata rendront possible l'acte noétique de composer en acousmatique volumétrique.
________________________________ 1. Les architectures algorithmiques sont extrêmement dangereuses car elles conditionnent et faussent les trajectoires pensées et écrites du compositeur.